Eru Divinité créatrice
Nombre de messages : 431 Localisation : Ici, là-bas, partout... Date d'inscription : 29/03/2007
Personnage Race: Unique Alignement: Neutre Strict Ordre: Lumière
| Sujet: Les Chevaliers Ven 5 Déc - 21:14 | |
| A propos des chevaliers de notre monde...- Spoiler:
Modèles humains des vertus divines de foi, de courage, de compassion et d'aide aux faibles et aux opprimés.
Certains croient que les chevaliers n'étaient que des brutes malpropres en armure rouillée, des êtres cupides et superstitieux, profitant du travail des paysans et poursuivant des guerres de conquête sous prétexte qu'ils obéissaient à leurs rois.
La réalité est tout à fait différente. La grande confrérie des chevaliers n'aurait jamais accepté des membres aussi indignes ; ses ordres et ses rituels étaient clairement définis. Seul un noble pouvait devenir chevalier et il devait d'abord demander à un vrai chevalier de le prendre à son service. Il était difficile d'être accepté. Un écuyer devait laisser percevoir, dans le bel adolescent qu'il était, l'homme superbe qu'il deviendrait. Il devait divertir le chevalier en chantant joliment, tout en s'accompagnant du luth, être son messager auprès des femmes, servir les repas avec grâce et être tout à la fois garde du corps, confident, admirateur, toujours prêt à chanter les louanges de son maître.
Quelquefois, lorsque le chevalier était fait prisonnier, l'apprentissage cessait net. Il était alors de bon ton que l'écuyer offre d'être prisonnier à la place de son maître.
Si tout se passait bien, l'écuyer devait gagner ses éperons. Les armuriers lui faisaient sa première armure, son épée, sa lance et son poignard; les hérauts lui cherchaient un emblème approprié.
Après ces premières épreuves d'habileté et de courage, le chevalier partait en quête d'une noble aventure. S'il y avait une guerre contre les païens, c'était une chance, sinon, il devait chevaucher seul. A cette époque, il portait souvent sur son casque soit le gant, soit l'écharpe de sa bien-aimée.
Lors de son premier voyage, il n'avait pas besoin d'écuyer ou de serviteur. L'appel de la gloire lui donnait plus de force qu'un repas. A cheval sur son coursier, il cherchait un adversaire pour se mesurer à lui.
Quand il entrait dans un village, il écoutait attentivement les nouvelles: y avait-il un dragon ou un méchant seigneur dans le voisinage, de préférence le ravisseur d'une damoiselle ? Il ne lui répugnait pas d'affronter des sorciers, des monstres fabuleux qui détruisaient le bétail d'un seul souffle, ou même des géants qui mangeaient les enfants. Il était toutefois préférable qu'il rentrât chez lui avec la tête d'un dragon en trophée et une demoiselle en détresse en croupe.
Tout exploit lui faisait gagner les éperons d'or du vrai chevalier ; ensuite il pouvait passer le temps agréablement à chasser à courre ou au faucon, à se battre en tournoi, à festoyer ou à défendre son roi contre l'ennemi. Malheureusement, sa pureté de cœur lui faisait connaître des moments difficiles.
Tout chevalier devait avoir une dame qu'il traitait selon les règles courtoises. Il envoyait des troubadours lui chanter la sérénade, lui offrait les gants de ses ennemis tués au tournoi et soupirait à la lune derrière les fenêtres du château. C'est ce que l'on appelai l'"amour courtois" ou fin amor. Lorsque la femme d'un grand seigneur, ou la reine elle-même, languissait d'amour pour le jeune chevalier, la situation devenait encore plus délicate. Le seul remède consistait à partir en voyage, sous prétexte qu'il n'était pas mûr pour l'amour et qu'il devait se consacrer à sa quête. Et c'était une bénédiction pour tous quand le roi envoyait ses chevaliers au combat ; ils pouvaient se livrer à ce noble sport sans crainte d'être distraits par les dames.
Mais le temps venait où ses articulations se raidissaient et où le port du heaume faisait tomber ses cheveux, dès lors, le chevalier pouvait s'adonner aux plaisirs de l'amour et s'installer dans son château. Tout en buvant du vin épicé au coin du feu, il racontait des histoires de ses voyages...
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