Breader Novice
Nombre de messages : 2 Age : 115 Date d'inscription : 13/02/2009
| Sujet: Breader Sam 14 Fév - 0:29 | |
| Fiche de personnage : … *Fiche d'Identité: Prénom : Breader Sexe : Masculin Âge : 27 ans Date de naissance : Le vingt quatrième jour du deuxième mois. Lieu de naissance : Royaume d'Emeraude Saison : Hiver Race : Humain Origines : Humains Peuple : Un peu partout. Pays/Royaume d'origine : Royaume d'Emeraude Pays/Royaume de résidence : Un peu partout.
[color=Lime]*Caractéristiques Physique :Taille : Environ 1m85. Poids : 70kg Corpulence : Mince, et pas très musclé. Yeux : Aveugle Cheveux : Mi-longs et marrons, il les garde souvent attachés avec un bandeau. Peau : Blanche Corps : Un corps plutôt fin, sans être famélique non plus. Particularités : Aveugle, il se sert de ses facultés et de son baton pour percevoir les choses. *Situation familiale et historique : Famille/Clan/Tribu : Filiation : Aucunes. Statut : / Parents : Francis et Marie. Frères et sœurs : / Autre : / Histoire/Biographie : Des souvenirs de sa petite enfance, il lui en restait peu. Ils revenaient parfois, images lumineuses qu’il s’empressait de chasser, car elles étaient porteuses de trop d’émotion et de lumière. Il y avait un village, plutôt pauvre, où des filets séchaient au vent du large ; des dunes blondes semées d’herbes et de fleurs bleues aux feuilles piquantes, qui avaient constitué longtemps son univers ; la natte rousse, la peau laiteuse et le grand tablier de sa mère, où il trouvait toujours une friandise ; la pipe en terre cuite de son père et les récits fabuleux qui semblaient en sortir avec les ronds de fumée. Il y avait par dessus tout la mer, brillante, changeante, capricieuse, spectacle dont il ne se lassait jamais.
Puis les lourds bateaux étaient venus, avec leurs voiles pourpres et leurs étendards noirs. Tout s’était mêlé : le sang, des cris, des flammes. Il avait été battu, assommé, et s’était éveillé dans une cale puant la sueur, la peur et le goudron. Quelques enfants du village étaient enchaînés aux mêmes fers que lui, les yeux agrandis par la terreur ainsi que des puits d’ombre. Aucun adulte n’était près d’eux. Afin d’adoucir leur peine, il décida de leur transmettre les légendes que racontaient ses parents, à la veillée. Il devint leur barde, leur chef, leur soutien, tout au long de ces interminables jours de captivité. Grâce à lui, ils eurent une lueur de joie et d’espoir à laquelle s’accrocher. Les chants les maintinrent en vie, et quoiqu’ils fussent livrés à la violence des éléments et des hommes, au froid, à la faim, à la vermine et aux vices de marins aux yeux sombres dont ils ne comprenaient ni la langue, ni les instincts pervers, chacun garda toujours assez de courage pour attendre le conte qui les emmènerait ailleurs le temps d’une nuit.
Quand leur geôle flottante accosta enfin, leurs vêtements n’étaient plus que loques, leurs corps maigres, blêmes et crasseux, mangés de vermine, couverts de croûtes et de bleus, des mécaniques insensibles. Mais dans les yeux de tous, filles et gars, petits et grands, le courage avait remplacé la peur, et sous les paupières modestement baissées brillaient l’éclat de la haine et, infime, l’étoile improbable qu’y avait déposée la poésie d’une âme. Lorsqu’ils furent séparés, afin d’être vendus tels des poissons sur un marché plus grand qu’une ville, ils surent que, où qu’ils aillent, quoi qu’ils fassent, toujours, ils resteraient unis. Leurs adieux muets, les derniers regards échangés scellèrent autant de serments d’allégeance à l’égard de celui qui avait su leur insuffler la force de vivre.
Étrillé ainsi qu’une bique que l’on mène au sacrifice, exposé sur une estrade de planche, il vit arriver un vieillard dont il ne put détacher son regard. Sans doute le destin voulait-il qu’il gravât à jamais cette image dans son esprit : un homme de taille moyenne, mince, vêtu de gris, coiffé d’une longue natte qui lui battait les reins. Si discret, anonyme, qu’il eût pu se fondre dans l’ombre du plus insignifiant des passants. Il avançait à pas lents, sans hésiter mais sans déranger personne, s’appuyant à peine sur son bâton. Il marcha droit vers le marin et tira de sa bourse plate une énorme pièce d’or. Puis il approcha : – Veux-tu faire un marché avec moi ? demanda-t-il. Il parlait la langue des Côtes, et ce qu’il disait était clair, malgré son accent. – Tu as raison. Ne réponds pas, continua-t-il. Voici ce que je te propose. Je paye pour ta liberté. Je t’enseigne mon art. Je suis un maître magicien. Mais la magie que je pratique est bien différentes des autres. En échange du fait que je t'apprenne, tu me donnes tes yeux. Il eut un sourire triste : – Le prix peut te paraître élevé. Mais songe à ce que sera ta vie si cette femme que tu vois, là-bas, t’achète. Tu l’intéresses. Elle tient le pire bordel à matelot du pays … Ce furent moins les paroles de l’homme que l’aura qui l’entourait, quelque chose de gris et de bleu, fluctuant, semblable aux marées, qui provoquèrent l’acceptation. – Merci, dit le vieillard. T’ayant libéré, j’ai le droit de te nommer. Tu es Breader. À l’instant où il prononçait ce mot, la nuit envahit l’esprit du garçon. Il ne s’éveilla que plus tard. La lumière du jour avait déserté ses yeux à jamais. Son apprentissage auprès de son maître ne faisait que commencer.
Durant vingt ans, le Sorcier tint ses promesses, et au-delà. Il transmit à Breader les plus obscurs rituels de son savoir, lui apprit comment tordre les âmes, maltraiter des innocents, réduire le plus pur des hommes à l'état de fou. Il l’aida à développer ses sens et ses perceptions spirituelles, et Braeder devint capable de voir le monde mieux qu’avec ses yeux. Il devint un guerrier de la nuit. Ses ongles devinrent griffes, ses mains et ses pieds les pattes nocturnes du chat, ses dents les crocs acérés des goules. Son bâton de mendiant avait la promptitude des carreaux d’arbalète. Rien n’était plus un secret à ses yeux d’aveugle, qui pouvaient sentir le plus léger soupir, la plus légère odeur de désir, d’espoir, de peur ou de mort. Les ténèbres devinrent son royaume. Pourtant, de loin en loin, parfois le visitait l’amertume des vagues, si semblable à celle d’une larme.
Son Maître partit pour un voyage. Un jour où Braeder captait la tempête, assis au sommet d’une falaise, le sorcier s’approcha. Braeder n’eut pas besoin de se retourner pour lui faire savoir qu’il le respirait, près de lui. Il perçut la faiblesse du vieillard, et comprit que celui-ci était proche de la fin. Il retint ses soupirs. – Tu es prêt, dit le vieil homme. Je t’ai donné tout ce que je savais, j’ai même fouillé au-delà de mes connaissances afin te remercier … – De quoi, Maître ? Tu m’as tout transmis … – Ce don que je t’ai demandé jadis, quand tu n’étais qu’un enfant croulant sous les chaînes … Breader hocha la tête et lança une pierre. Elle atteignit en vol une mouette criarde. – Lorsque j’avais ton âge, ou à peu près, dit le magicien, je suis passé dans un royaume enchanteur. Là, dans un village, il y avait des fontaines au bassin peint de bleu. Sa voix se brisa. – Je n’ai jamais bu meilleure eau. Et près de l’une d’elle, un jour, j’ai aperçu une fille aux tresses d’or, dont les yeux avaient l’exacte couleur de ces fontaines. Peu de temps après, je fus enrôlé comme soldat, et reçus le coup qui me rendit aveugle. Sa voix devint presque inaudible : – J’ai revu la source. Seules quelques vieilles y venaient remplir leur cruches. Une autre mouette pleura au ras des vagues. Le vent murmura quelques mots. Braeder n’eut pas besoin de ses yeux pour savoir que son maître avait rejoint la poussière dont procède toute chose. Il était seul, face à la mer qui, quelque part au fond de son cœur, maintenait allumée la seule flamme claire de sa sombre destinée. *Personnalité :Caractère/tempérament : Imprévisible. Qualités : Bon sorcier, parfois bon compagnon, très romantique et charmeur. Défauts : Paranoïaque, parfois cruel. Ce que votre personnage aime : Son bâton, les femmes. Ce que votre personnage n'aime pas : L'alcool, les personnes qui le considèrent comme un simple aveugle incapable. Passions : La magie. Phobies : / Religion/Croyance : / Habitudes et manies : / Dons : Un grand talent a manier son baton pour se repérer. Alignement : Neutre strict Phrase/Expression favorite : Les traîtres sont définis non par eux-même mais bien par ceux qu'ils trahissent. Particularités : Aveugle. *Situation sociale et personnelle : Civilité : Celibataire Titre/caste : Maître sorcier. Relations : Aucunes pour le moment. Orientation sexuelle: Héterosexuel Liaison amoureuse : / Côté cœur : A la recherche de l'âme-soeur. Âme-Sœur : / Compagnon animal : / Lieu de vie (type d’habitation, etc) : L'ancienne maison de son maître, et des auberges de passages. Situation financière (argent…) : De quoi vivre convenablement. Particularités : / *Situation professionnelle et habilités :Emploi/métier/fonction : Magicien pratiquant la magie noire Ordre/Confrérie/Compagnie : / Groupe : / Affiliation : Il ne prête serment à personne. Talents/compétences : Très bon niveau de magie, bon niveau de combat avec son bâton, beau-parleur. Savoir/connaissances : La magie. Spécialité(s) : Idem Formation : Sorcelerie par feu son maître. Expérience professionnelle: Sorcier... Langues : Langage commun, ancien langage et quenya. Autres : *Inventaire et pouvoirs :Armes : Seul son baton et ses armes. Équipement : Un simple sac avec l'essentiel pour survivre. Monture : / Habillement (vêtements…) : Un pantallon noir en toile, une chemine noire et une veste en cuir. Pouvoir(s) : Breader peut torturer les choses vivantes aussi bien mentalement que physiquement, il peut les faire souffrir sans les toucher, juste par la pensée. Il peut également faire sortir de ses maisn des sortes de serpents électriques qui frappent l'ennemi et l'électrifient, parfois jusqu'à la mort. Il peut également sonder l'esprit des gens ainsi que les lieux, détecter les auras et parler par la pensée, ce qui lui permet de se repérer sans ses yeux. Particularités : / *Autres particularités du personnage : Point de vue sur la PNJsation : A voir pour l'usage, m'envoyer un message privé. Avis du joueur : Honnêtement, j'apprécie beaucoup ce personnage. Cela fait longtemps que j'avais envie d'en faire un comme ça. Thème musical : A cruser Citation(s) : / Autre : Euh.... Tout baigne Ma Dame? | |
|